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La représentation dans la danse.

Dès l'instant où l'on pénètre dans l'espace, essentiellement une piste de danse, c'est un spectacle. Nous passons d'employé de banque à danseur, de coiffeur à danseur et de serveur à interprète.

C'est le monde que nous avons choisi. Le monde de la danse, un morceau de monde onirique, un morceau d'illusion, mais aussi un gros morceau de vérité.

Notre performance dépend essentiellement de deux composantes dont nous avons déjà parlé : La combinaison de la chorégraphie et des émotions. Si nous savons comment nous le faisons, cela devient passionnant, car nous sommes alors émotionnellement connectés aux mouvements appris. Si on sait ce que l'une ou l'autre chorégraphie ou seulement une partie est censée dire (spécification du chorégraphe), alors on peut même marquer avec le contenu et donner encore plus de profondeur à cette image du mouvement.

Nous devrions nier un autre chemin d'apprentissage lors de l'exécution, à savoir le chemin vers son propre ego. Quand je sais qui je suis, c'est plus facile pour moi de représenter quelque chose, parce qu'alors je sais ce que je représente. Ainsi, il n'y a pas de "non-sens" dans les mouvements en surface et on paraît "crédible". C'est un grand mot, mais la crédibilité est ce qui nous fait décider si nous aimerions revoir un acteur au cinéma ou si nous aimions un film. Avec de la crédibilité, nous pouvons convaincre un public et l'emmener dans des mondes de rêve, le laisser s'y délecter.